Judo

kano

Peut-être avez-vous remarqué dans le dojo, affiché au mur du fond, un portrait au visage sérieux que tous les judokas saluent au début et à  la fin de chaque cours :

Ce portrait représente Maître Jigoro Kano (1860-1938), qui a créé le judo en 1882 au Japon à partir des techniques de ju-jitsu utilisées par les samouraï, guerriers japonais. Le ju-jitsu est un art martial qui s’est développé au Japon à partir du XVIIe siècle

L’essentiel de l’enseignement de self-défense repose sur les techniques de ju-jitsu, l’ancêtre du judo.

Le premier club en France a été fondé en 1935. La France compte actuellement plus de 5 500 clubs de judo où pratiquent en 2013, 603 896 licenciés (4ème fédération olympique française).

Héritier d’une tradition, le judo place au cœur de son fonctionnement sportif le respect d’une éthique. C’est le code moral (affiché lui aussi au dojo), une liste de valeurs intemporelles que le judoka est censé incarner :

La politesse C’est le respect d’autrui  code
Le courage C’est faire ce qui est juste
La sincérité C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée
L’honneur C’est être fidèle à la parole donnée
La modestie C’est parler de soi sans orgueil
Le respect Sans respect, aucune confiance ne peut naître
Le contrôle de soi C’est savoir se taire lorsque monte la colère
l’amitié C’est le plus pur des sentiments humains

À ce code moral s’ajoutent 2 valeurs complémentaires :

– Le meilleur emploi de l’énergie ( seiryoku zenyo ). Dans sa pratique le judoka recherche un maximum d’efficacité avec un minimum d’efforts : agir au bon moment, utiliser la force et les intentions de son partenaire contre lui-même.

– Entraide et prospérité mutuelle ( jita kyoei ).En judo les progrès passent par l’entraide. La présence du partenaire et du groupe est nécessaire et bénéfique à la progression de chacun. »